À l’heure où les messages en vue d’un comportement plus responsable se multiplient, le tourisme se met au vert. Les professionnels mettent désormais tout en œuvre pour réduire l’impact des voyageurs : conseils anti-gaspi, hébergement chez l’habitant, mode de transport plus vertueux… Il faut dire que le secteur est important pour l’économie, alors comment adopter une démarche durable dans des pays où la surpopulation touristique commence à être mal vue ?
- Privilégier une destination de proximité
Les transports sont très polluants, ils émettent des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique. Le Canada est vaste et de nombreux endroits restent à découvrir que ce soit en vélo, en train, en bus ou en co-voiturage. L’avantage est de ne pas avoir à se préoccuper du stationnement ou perdre du temps et de l’énergie dans les embouteillages.
Les pays voisins restent aussi un bon compromis. Et sur place, rien de plus sympa que de découvrir la région accompagnée d’un résident !
Si on veut aller plus loin, l’avion reste incontournable, mais on évite de le prendre plusieurs fois par an. Mieux vaut organiser un safari privé de 15 jours en Afrique par exemple que de multiplier les petits séjours à l’étranger.
- Choisir un hébergement chez l’habitant ou écolabellisé
Les gros complexes hôteliers ne favorisent pas forcément l’emploi local, les contrats sont le plus souvent saisonniers. Loger dans de petites structures qui s’intègrent parfaitement dans le paysage est plus durable tout comme les gîtes, les campings ou même l’habitant.
La bonne astuce est l’échange de maison. La formule est idéale pour héberger toute une famille moins cher, le confort en prime. Et votre maison ne restera pas inoccupée pendant vos vacances, vous réduirez en même temps le risque de cambriolage !
- Éviter les lieux trop fréquentés
Le tourisme de masse fragilise certaines destinations. C’est le cas de Venise en Italie, du Machu Picchu au Pérou, des îles Galapagos, de l’Everest… Dans ces mêmes pays, il y a de nombreuses autres merveilles à découvrir. Monter à pied par les sentiers à Choquequirao plutôt qu’en minibus au Machu Picchu par exemple.
- Prendre son temps
On a tendance à surconsommer les visites et les activités dans les endroits où l’on reste peu ou que l’on ne connaît pas du tout. Conséquence, on multiplie les trajets en voiture. En adoptant un programme plus léger, on pollue moins et l’on profite davantage de ce que l’on a sous les yeux.