La guerre en Ukraine ne fait pas seulement des dégâts en Europe. Malheureusement, les répercussions du conflit qui oppose l’Ukraine à la Russie s’étendent en Afrique. Parmi les pays touchés figure le Tchad, qui a d’ailleurs déclaré un état d’urgence alimentaire dans l’ensemble du pays. Voici plus de détails sur cette situation.
Pourquoi le Tchad décrète-t-il l’urgence alimentaire ?
Hormis la Russie, l’Ukraine détient plus de 30 % du marché d’exportation mondiale de blé et d’huile. Depuis février, les prix du blé continuent à grimper. En raison de la guerre qui jusque-là n’est pas encore à son terme, les provisions ne viennent plus dans les pays d’Afrique comme le Tchad.
Cette situation a de graves conséquences sur la réserve alimentaire de ce pays. D’ailleurs, plusieurs blogs et journaux du web comme francediplomatie.fr en font mention. Depuis quelque temps, des cas de malnutrition sont fréquents dans les hôpitaux et centres de soins tchadiens.
Mahamat Idriss Deby, le président du conseil militaire a déclaré et signé le décret qui déclarait l’état d’alerte dans le pays. Sur tout le territoire, les résidents sont alarmés et très inquiets en raison de la situation de crise qu’ils traversent.
Le décret fait cas de la gravité et de l’urgence dans laquelle se trouve le Tchad. L’urgence est telle qu’un journal rapporte que si aucune assistance humanitaire ne vient en aide au pays avec des rations alimentaires, la catastrophe serait d’une ampleur jamais enregistrée.
L’avis de certains cadres importants du pays
Selon l’ONU, le Tchad est le troisième pays le moins développé du globe. D’après le décret du 2 juin, l’Organisation des Nations Unies craint une rafale de famines surtout en Afrique. Selon Antonio Guterres, la guerre en Ukraine cause une crise tridimensionnelle qui affecte en premier lieu les pays dont l’économie bat de l’aile.
Déjà en 2021, plus du tiers de la population tchadienne avait urgemment besoin d’une colossale aide humanitaire sur le plan alimentaire. Le gouvernement fait appel à toutes les structures internationales capables de leur venir en aide.
Les responsables à divers niveaux reconnaissent humblement qu’ils ont désespérément besoin que les ONG et les partenaires sociaux puissent combler le manque. La population pourra alors trouver un minimum de répit en attendant les prochaines crises.
Vraisemblablement, le Tchad n’est pas le seul pays d’Afrique à souffrir de la hausse des prix du blé. Les réserves de ces pays concernés s’égrainent au même titre que les revenus des travailleurs. Toutefois, avec l’apport des petites et grandes organisations humanitaires, la situation peut s’avérer meilleure. Le gouvernement reste optimiste et s’attend à ce que la situation permette à chacun de trouver assez de nourriture pour nourrir les siens.