Les bienfaits du sport ne sont plus à démontrer sur la santé. Mais de nombreuses études démontrent que si l’activité physique a des vertus préventives, elle est aussi curative ! Un jogging en guise de médicament ? Pourquoi pas !
L’activité physique réduit le taux de mortalité
Trois heures d’activité physique modérée réduisent de 30% le risque de mortalité prématurée. Elle améliore en effet la circulation du sang, la pression sanguine, la fluidité du sang et équilibre le taux de cholestérol. Les risques cardio-vasculaires diminuent ainsi de 35%.
Les effets du sport sont supérieurs aux médicaments
Il est scientifiquement prouvé que le sport soigne de nombreuses pathologies, et quand la preuve n’a pas encore été apportée, les présomptions sont très fortes. Ainsi, on sait que l’hypertension sera combattue par 5 séances de sport hebdomadaires pendant trois ans à l’instar d’un traitement médicamenteux. Dans le cas du diabète, 45 minutes de marche, de vélo ou de natation trois fois par semaine est même deux fois plus efficace qu’un médicament contre le diabète. De nombreux exercices sont prescrits pour soulager la douleur. Par exemple étirer le nerf du canal carpien comme traitement du syndrome du tunnel carpien remplace aisément les anti-inflammatoires.
Du sport sur ordonnance dans les cas de cancers
Des médecins français affirment qu’un programme d’activités physiques chez les personnes atteintes d’un cancer du sein, du côlon ou de la prostate permettrait d’économiser d’énormes sommes d’argent dépensées en traitements conventionnels. D’ailleurs les pôles d’oncologie proposent des séances d’activités sportives aux patients parce qu’elles réduiraient de 50% les récidives de ces cancers !
Le sport comme antidépresseur
Une activité physique régulière agit aussi sur la santé mentale et serait aussi efficace qu’un antidépresseur, hormis dans les cas graves de dépression où la combinaison avec un traitement médicamenteux est essentielle. Mais dans les cas de dépression légère, le sport serait même plus sûr parce qu’il améliore l’humeur et diminue les symptômes dépressifs durablement. Les doses d’activités sportives nécessaires ont même été évaluées par les médecins. Il en ressort que ceux qui pratiquent une activité intense diminuent leurs symptômes de 47% tandis que ceux qui suivent un programme de faible intensité les réduisent de 30%. Qu’entend-on par forte intensité ? L’impossibilité de poursuivre une conversation au téléphone en courant par exemple !
Si vous n’étiez pas encore convaincu de bien-fondé du sport, faites-en votre résolution pour 2020 !